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Faites connaissance avec l’artiste Sumo
Si vous vivez ou travaillez au Luxembourg, vous connaissez sûrement Sumo. Les œuvres colorées de cet artiste s’affichent aujourd’hui jusque sur un avion de la compagnie Luxair. Entretien avec ce grand amateur de shopping, l’occasion de parler de son art, du pays, mais aussi de mode et de bonne cuisine.

Sumo et le Luxembourg, c’est une grande histoire d’amour, non ?

Oui [rires], en tout cas je l’espère ! Le Luxembourg, c’est chez moi ; j’ai grandi ici, j’y ai mes amis. La qualité de vie y est incroyable, je l’apprécie d’autant plus maintenant que j’ai des enfants. On se sent en sécurité et puis on connaît tout le monde (ce qui peut présenter aussi des inconvénients). Et puis le pays a toujours été un terrain favorable à la création, même si je dois dire que les débuts ont été plus difficiles. Mais j’ai continué à faire ce qui me plaisait, et avec le temps, les gens ont commencé à apprécier. À tel point qu’aujourd’hui, mon travail s’affiche sur un avion de la compagnie aérienne nationale, ce que je trouve fabuleux, et ce dont je suis très fier aussi.


À l’instar d’Andy Warhol, la grande consommation influence-t-elle votre travail ?

Oui, définitivement. Quand j’étais petit, les packagings et la publicité me fascinaient. J’adorais les codes graphiques typiques des années 80-90 que l’on trouvait sur les boîtes de bonbons ou de lessive par exemple. C’étaient des couleurs très vives, très pop, qui vous sautaient aux yeux. Je pourrais citer également l’esthétique de la chaîne américaine MTV qui m’a également beaucoup marqué. Ces codes m’ont vraiment influencé dans mon travail et aujourd’hui encore mon attention est parfois retenue par ces mêmes éléments.

 

Il y a donc quelque chose du pop art chez Sumo ?

Absolument. Lorsque j’étais en section artistique au lycée, je me souviens que c’est l’unique courant pictural qui m’intéressait vraiment dans l’histoire de l’art. Aujourd’hui, je vois ça différemment bien sûr et mon intérêt se porte aussi sur d’autres mouvements artistiques, mais le pop art fut très longtemps ce qui me faisait vibrer. C’est un langage visuel que je comprenais et que je me suis totalement approprié.

La mode ou la gastronomie sont-elles une source d’inspiration ?

Complètement, je suis d’ailleurs un véritable shopping addict, je pourrais faire du shopping tous les jours, j’adore ça. J’aime aussi cuisiner, mais je manque un peu de temps pour m’y investir vraiment. La mode m’influence bien sûr, même si, à vrai dire, je me laisse guider par toutes les choses qui font ma vie de tous les jours. Le « bien-manger » m’inspire, croiser telle ou telle personne, sentir un parfum, regarder un film ou entendre une musique… Cela influencera le choix des couleurs ou la composition d’une pièce peut-être.

À quoi ressemble le dressing de Sumo ? Ma femme vous dirait qu’il ressemble à un dressing trop chargé [rires] !

J’ai en effet un dressing dense où je range beaucoup de vestes, de chemises ou de pantalons. J’ai un vrai faible pour les vestes. Je me suis longtemps contenté du trio jean, tee-shirt, hoodie, et puis j’ai affiné ma silhouette il y a quelques années, je peux donc aujourd’hui porter tous types de vêtements, ce qui est un vrai plaisir.

Une marque préférée ? Une couleur préférée ? Un vêtement préféré ?

Je n’ai pas à proprement parler de marque favorite. L’essentiel, au-delà de la marque, est plutôt pour moi que le vêtement soit confortable et de bonne qualité. J’aime l’idée que les vêtements soient comme une extension de moi. Je dois donc m’y sentir parfaitement bien. Pour la couleur, je dirais le bleu marine car c’est sans doute la couleur la plus facile à combiner. Mais comme pour mes œuvres, j’aime aussi les vêtements aux couleurs vives, qui accrochent le regard. Et comme vêtement fétiche, je choisirais le blazer.

Je suis d’ailleurs un véritable shopping addict, je pourrais faire du shopping tous les jours, j’adore ça.

En termes de gastronomie, vers quoi se portent vos affinités ?

J’aime particulièrement la cuisine chinoise, japonaise ou indienne, les saveurs exotiques en somme. La gastronomie doit me transporter dans un voyage intérieur. D’ailleurs, je recommande vivement aux amateurs de ce type de cuisine de se rendre chez Pokawa pour déguster leurs pokébowls hawaïens qui sont délicieux !

Retrouvez toute l’actualité de Sumo sur son site : www.sumo.lu

3 dates clés de sa carrière

1999

Naissance de Crazy Baldhead, mascotte de l’artiste mais aussi double maléfique, présent dans nombre de ses travaux.

2013

Sumo investit la galerie de la BIL (Banque internationale à Luxembourg) pour une exposition intitulée Bad meaning Good

2020

Au sortir de la crise sanitaire, Sumo est invité par Luxair à décorer un des avions de la compagnie ainsi que l’aéroport du Findel.